Friday 8 July 2011

Kibou Niji Rengou Rainbow Fighters. Épisode 20 : un combat de titans s’annonce

« Où est-ce que j’suis ? se demande Angel. Qu’est-ce que j’fais là ? »
Angel est dans un endroit qu’il ne connaît pas. Il fait sombre. Les murs sont en béton sale, et fissurés de partout. Des blocs de béton jonchent le sol, comme si ce bâtiment venait de subir un tremblement de terre. Angel se fraie un chemin parmi les débris, essayant de voir quelque chose. Mais il fait trop sombre, et il n’y a pas de fenêtres.
« Y’a quelqu’un ? ! »
Seul l’écho lui répond. Angel sent une sorte d’angoisse l’envahir. Il commence à marcher un peu plus vite. Il ne sait pas où il va, mais il sent qu’il y a quelque chose là-bas. Il sent aussi qu’il ne devrait pas y aller, son angoisse ne fait qu’augmenter, mais il ne peut s’empêcher d’avancer. Soudain, il sent son pied toucher quelque chose de liquide. Il marche dans une flaque d’eau. D’eau ? Le liquide paraît bien sombre. Angel se baisse et touche la flaque du bout des doigts. Il les rapproche de son visage. Cette couleur, cette odeur… C’est du sang ! Angel se met à courir dans cette mare, cette mare de sang qui s’étend dans tout le bâtiment, jusqu’à ce qu’un unique rayon de lumière lui dévoile un spectacle qui le glace d’horreur.
« Non… Non… C’est pas possible… »
Devant lui sont étendus les corps sans vie des Combattants de l’Arc-en-Ciel, baignant dans cette mare de sang, cette mare dont ils sont l’origine ! Étendus sur le dos, chacun a un gros trou dans le ventre. Ils ont tous les yeux ouverts mais vitreux, et le visage immobilisé sur une expression de frayeur.
« Ma… Martin ! s’écrie Angel qui s’élance vers ses amis. Alex ! Clémence ! Aurélien ! C’est pas possible ? ! C’est pas vrai ? ! Aaaaaaaaaah ! »
Angel se redresse sur son lit, complètement en sueur et essoufflé. Il met quelques secondes à réaliser où il est. Son lit ? Sa chambre ? Un cauchemar !
« Ouf… soupire-t-il en se passant la main dans les cheveux.
— Ça va Angel ? demande Niko qui vient de se réveiller. Tu as crié dans ton sommeil.
— Ça va Niko, c’était qu’un cauchemar, rien de grave.
— Tu es sûr ? demande l’oiseau, vaguement inquiet.
— Oui, dit Angel en souriant, j’suis sûr… »
Il regarde son réveille-matin.
« Six heures. Oh non ! Il est trop tard pour me rendormir, surtout que je vais être obligé de prendre une douche et de changer les draps, ils sont trempés de sueur. Bon, bah tant pis, debout ! »
Il se lève, fait un tour aux toilettes, puis se rend vers la salle de bains. Au moment où il veut y entrer, sa tante en sort, habillée en robe de chambre, et manque de tomber à la renverse en le voyant.
« Angel ? ! Qu’est-ce que tu fais debout à cette heure ? Tu es tombé du lit ?
— Euh… C’est à peu près ça tata, j’ai eu un cauchemar et ça m’a réveillé.
— Ah, et ça va ?
— Oui tata, t’inquiète pas, dit Angel en souriant. Je vais juste prendre une douche et me préparer.
— Dans ce cas, je te fais ton petit-déjeuner en avance.
— Merci tata. »
Il entre dans la salle de bains, et aussitôt son sourire disparaît. Il repense à ce cauchemar horrible, et il sent une angoisse diffuse l’envahir.

Dans ce lieu sombre peuplé d’ombres de plus en plus présentes, les douze Sages Noirs sont les seules sources de lumière. Mais c’est une lumière froide et inquiétante, qui glace le cœur plutôt que le réchauffer. Au milieu de ce cercle, deux petits yeux rouges brillent, et un corps apparaît. Lotarh salue les Sages Noirs.
« Alors, qu’as-tu à apporter ? » demande un Sage Noir à sa gauche.
Lotarh se tourne vers lui (NdlA : vous connaissez le manège, non ?) et répond :
« J’ai été repoussé par les Combattants, mais j’ai réussi à prendre l’énergie de Blue Bow, ainsi qu’une énergie humaine.
— Donne-les au maître ! s’exclame un autre Sage Noir.
— J’entends et j’obéis », dit Lotarh après s’être tourné vers ce dernier.
Il sort son Miroir de l’Ombre et le met à l’horizontale. Une étoile filante d’énergie blanche s’envole et se perd dans les ténèbres. Puis du miroir sort une boule de lumière bleue d’un éclat incomparable. Elle lévite de plus en plus haut, très lentement, et devient une étoile filante bleue qui fonce dans les ténèbres. Une fois qu’elles ont absorbé cette énergie, les ténèbres se modifient comme elles ne l’avaient jamais fait ! Elles prennent une consistance presque solide, faisant un bruit à faire dresser les cheveux sur la tête d’un chauve (NdlA : et croyez-moi, il faut vraiment le faire !). Leur forme humanoïde se précise. Mais cette forme paraît étrange, presque distordue, d’une façon que Lotarh n’arrive pas à comprendre. Finalement, à l’endroit qui ressemble à une tête, loin au-dessus du cercle des Sages Noirs, deux yeux rouges gigantesques apparaissent, flamboyants. Ensuite, la voix tonne, comme un millier d’éclairs frappant au même instant. Cette voix est tellement chargée de haine qu’elle inspire la terreur immédiate. Même Lotarh, spécialiste de la Haine, est désemparé face à cette puissance.
« Quelle pouvoir ! Quelle énergie ! Est-ce donc là la puissance des Combattants de l’Arc-en-Ciel ? Les énergies humaines sont ridicules en contrepartie. Lotarh ! Je veux plus de puissance, il me faut les énergies des autres Combattants ! Non ! Je veux la puissance du plus fort d’entre eux, je veux le pouvoir de l’Arc-en-Ciel ! Apporte-moi la puissance de Rain Bow lui-même ! C’est un ordre !
— Bien maî... maître », balbutie Lotarh qui essaie de ne pas trop claquer des dents.
Il s’incline, en proie à une terreur sans nom, et disparaît rapidement. Il réapparaît en sueur, dans son antre de pierre, et s’assied rapidement sur son trône, comme s’il n’arrivait plus à se soutenir. Il se prend la tête entre les mains et souffle bruyamment.
« Le processus est lancé, rien ne peut plus l’arrêter. Maître Esmeros va ressusciter, quoi qu’il arrive. Je ne sais pas vraiment si c’est bien pour moi, mais je n’ai pas le choix. M’opposer à lui, ce serait signer mon arrêt de mort. Même les Combattants de l’Arc-en-Ciel ne pourront rien contre lui, quand il reviendra à la vie pour de bon. »
Il se redresse sur son trône et réfléchit à voix haute :
« Est-ce vraiment mon destin de réveiller une telle puissance ? »
Il se met à rire.
« Quel idiot je suis ! Depuis mon retour à la vie, mon destin était tracé. La Confrérie de l’Arc-en-Ciel Noir n’est qu’une bande de pantins manipulés par cette entité, moi y compris. Et je n’ai pas d’autre choix possible, je me dois d’obéir. »
Il se relève et se dirige vers le Miroir de la Haine.
« Obéir, d’accord. Mais comment vais-je bien pouvoir attirer les Combattants de l’Arc-en-Ciel dans un piège ? J’en ai assez de ce train-train. Je voudrais trouver quelque chose de plus original. »
Le Miroir s’embrume, mais l’angle de vue change pour montrer seulement la réaction de Lotarh.
« Mais oui, fait-il avec un sourire. Excellente idée… »

« Aaaaaaaaaaah ! »
Patricia entre en vitesse dans la chambre d’Angel.
« Angel ! Qu’est-ce qu’il y a ? ! »
Angel est assis sur son lit, en sueur et essoufflé. Niko s’est aussi réveillé et s’est redressé sur son perchoir.
« Angel ! Ça va ? demande sa tante.
— Oui tata, ça va aller. C’est rien, répond Angel avec un sourire.
— Je t’ai entendu crier, qu’est-ce que c’était ?
— ... J’sais pas trop, un cauchemar je crois, j’me souviens plus très bien… Il est quelle heure ?
— L’heure de te lever pour aller à l’école, répond-elle. J’allais justement te réveiller quand je t’ai entendu hurler. Tu es sûr que ça va ?
— Sûr tata ! dit-il en se levant. Je vais prendre une douche ! »
Il sort pour se rendre dans la salle de bains, laissant sa tante dans sa chambre, avec ses doutes et ses inquiétudes.
« Angel, qu’est-ce qui se passe ? dit-elle toute seule. Tu as changé, et je ne sais ni comment ni pourquoi… J’espère que tu ne risques rien. »
Niko qui a tout entendu se pose les mêmes questions.

Angel arrive devant la porte de son lycée. Il pensait y retrouver Lydia, mais il ne la voit pas. Par contre, il croise Martin sur le chemin.
« Tiens, salut Martin, dit-il. Ça va ?
— Ça pourrait aller mieux, répond ce dernier en grognant. J’ai trois heures de maths ce matin. Y’a rien de pire pour gâcher une journée. Enfin… Et toi ça va ?
— Très bien, réplique Angel qui essaie de sourire le plus naturellement possible, malgré les images de son cauchemar qui lui reviennent à l’esprit. T’as vu Lydia ?
— Non, pourquoi ?
— Pour rien. Elle devrait pas tarder à arriver. On mange ensemble ce midi ?
— Non, je dois partir tôt pour mon entraînement, je mangerai là-bas. Tu mangeras avec Clémence et Lydia.
— OK. Bon, il est l’heure, je vais en classe. Salut !
— Salut Angel », dit Martin.
Ils partent chacun de leur côté. Angel arrive dans la salle de classe et s’installe, attendant Lydia. Cependant, quand le prof arrive, Lydia n’est toujours pas arrivé. Et une fois l’appel effectué, elle est notée absente. Angel s’interroge. Ça ne lui ressemble pas, elle n’a quasiment jamais raté un cours depuis qu’il la connaît. Et hier elle paraissait en pleine forme. Angel ne comprend pas pourquoi mais une sorte de trouble sourd l’envahit. Non, c’est simplement son cauchemar qui lui fait ça. Ça fait déjà deux fois qu’il fait le même cauchemar, et ça le travaille un peu. Il n’y a rien. Il l’appellera ce soir et elle lui confirmera qu’elle a juste attrapé un mauvais microbe. Il décide de ne plus y penser et se concentre sur le cours de français.

Le soir venu, Angel est rentré chez lui. Avant de passer au dîner, il décide d’appeler Lydia pour prendre de ses nouvelles.
« Allô ? dit la voix de la mère de Lydia.
— Allô madame ? C’est Angel à l’appareil. Je voulais des nouvelles de Lydia. Elle va bien ? Elle est pas venue à l’école aujourd’hui.
— Quoi ? ! Elle… Elle n’est pas ici ! Elle est partie au lycée ce matin comme tous les jours, mais elle n’est pas revenue ! On pensait qu’elle était chez toi ! On allait t’appeler justement ! »
Angel sent une boule se former dans sa gorge.
« Non, je l’ai pas vue de la journée, dit-il.
— Mon dieu ! Il est arrivé quelque chose ! » s’exclame la mère qui semble paniquer.
On entend quelques bruits au bout du fil, et après quelques secondes c’est le père de Lydia qui parle à Angel.
« Angel, tu es sûr de ce que tu dis ? Elle n’est pas venue à l’école ?
— Non… répond ce dernier difficilement. Je pensais qu’elle était malade et qu’elle était restée à la maison.
— Ma petite fille ! entend-on au loin par le téléphone.
— Calme-toi ! s’écrie le père. Bon, Angel, reste calme, je vais raccrocher, il faut que j’appelle la police. Au revoir. »
Et il raccroche avant qu’Angel ait pu répondre.
« Qu’est-ce qui se passe ? demande Patricia en voyant le visage décomposé d’Angel.
— Ly… Lydia a disparu, balbutie-t-il. Elle est pas chez elle non plus.
— Oh mon Dieu ! fait sa tante. Ses parents ont appelé la police au moins ?
— Ils sont en train de le faire.
— Oh mon Dieu, répète Patricia. J’espère que ce n’est rien de grave.
— Moi aussi », dit doucement Angel qui sent son angoisse revenir au galop.

« Nooooooooon ! Aaaaaaaaaaah !
— Angel ! » s’exclame Niko.
Angel est assis sur son lit, en nage une fois de plus. Le même cauchemar, trois fois de suite.
« Qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? se demande Angel. Non, pas ça, je peux pas le croire…
— Angel, tu as encore fait un cauchemar ? demande Niko.
— ... Je crois que oui, finit-il par répondre en esquissant un sourire. Ça doit être la disparition de Lydia qui me tracasse. J’espère qu’elle va bien.
— Angel, on va au Q.G. cet après-midi, OK ?
— Pourquoi ? Tu crois que ça aurait un rapport avec la Confrérie de l’Arc-en-Ciel Noir ?
— Je ne sais pas. Peut-être, peut-être pas. En tout cas, je vais appeler les autres Combattants. Et toi, rendors-toi, il n’est qu’une heure du matin.
— Une heure ? OK, j’vais essayer, mais d’abord, une bonne douche ! »
Il saute du lit, laissant Niko qui secoue la tête de dépit. Après une bonne douche, et après avoir (encore !) changé les draps, Angel se recouche, pensant qu’il est trop réveillé pour pouvoir dormir à nouveau. Mais il se rendort presque immédiatement, d’un sommeil heureusement sans rêve.

Angel arrive au lycée. Il trouve Martin et Clémence en grande conversation. Leur visage inquiet le surprend.
« Salut ! dit-il en souriant. Qu’est-ce qui se passe ?
— On a un gros problème, dit Clémence. Mes collègues du tribunal ont disparu.
— Et Mlle Galian aussi, son collègue est venu me voir pour me demander si j’avais pas des nouvelles d’elle, continue Martin.
— Quoi ? ! Lydia a aussi disparu ! »
Les visages de Martin et Clémence s’assombrissent encore.
« Ça se confirme, dit la jeune fille.
— Quoi ? À quoi vous pensez ? demande Angel qui ne comprend pas bien.
— Voyons Angel, fais le rapprochement ! reproche Martin. Ils ont tous été victimes du Miroir de l’Ombre.
— Vous croyez que… c’est Lotarh qui a fait le coup ? C’est donc ça que Niko soupçonnait…
— Comment ça ? demande Clémence.
— Niko veut qu’on fasse une réunion cet après-midi, après les cours. Il semblait vraiment inquiet quand je lui ai dit que Lydia avait disparu. Il va appeler Alex et Aurélien aujourd’hui… J’ai peur.
— T’inquiète pas, dit Martin, si Lotarh leur voulait vraiment du mal, il se serait pas donné la peine de les enlever.
— T’es sûr ? demande Angel d’une voix d’enfant effrayé.
— Certain. Il doit avoir quelque chose d’autre en tête.
— Oui, je pense à un appât, ou une rançon », dit Clémence.
Les Combattants restent silencieux un instant, mais leurs visages en disent long sur leurs sombres pensées.
« Allez, haut les cœurs, dit Martin en essayant de sourire. On va les retrouver, j’en suis sûr. En attendant, il faut aller en classe et essayer de rien laisser paraître.
— Bien, dit Clémence qui reprend une expression impénétrable.
— Si vous croyez que c’est facile », soupire Angel.
Ils se séparent, et Angel se dit que ça va être une dure journée aujourd’hui.

Après quelques heures qui lui ont semblé des jours, Angel arrive enfin dans le Q.G. en compagnie de Clémence. Là, Martin et Niko sont déjà en train de discuter.
« Comment ça va ? demande Angel.
— Mal, dit Niko. En prévenant Alexandra, j’ai appris que la petite amie de son père avait aussi disparu.
— Oh non ! » s’écrie Clémence.
Aurélien arrive soudain, essoufflé.
« Vous êtes… déjà là... fait-il entre deux respirations bruyantes.
— Calme-toi et dis-nous ce qui se passe, lui dit Clémence.
— Clémence, les amis… C’est horrible, Alphonse a disparu !
— Plus de doutes possibles, dit Niko, c’est bien Lotarh qui est responsable de ces disparitions.
— Mais comment ? Et pourquoi ? ! » s’exclame Angel au bord des larmes.
Alexandra arrive à ce moment-là. Elle a les larmes aux yeux.
« Qu’est-ce qui se passe ? demande Martin.
— ... Grand-père… Il a disparu lui aussi ! » répond-elle en fondant en larmes dans les bras de Martin, qui devient rouge comme une pivoine.
Angel tombe sur une chaise, atterré. Pourquoi faire ça ? Quel est l’intérêt ?
« Combattants ! Reprenez-vous ! » crie la voix d’Aniva, dont l’image apparaît au-dessus de la table centrale.
Les Combattants se relèvent et la regardent.
« Il est évident que Lotarh utilise ses armes habituelles : la haine et le chantage. Il va utiliser ces personnes comme appâts. Il doit se douter que ces personnes-là sont particulièrement importantes pour vous. S’il avait su votre identité, il se serait certainement attaqué à vos familles. Ne tombez pas dans son piège, et gardez votre sang-froid. C’est ainsi que vous vaincrez ses manœuvres. »
Brusquement, l’image d’Aniva se distord, comme si des parasites l’envahissait. Niko saute sur une console près de lui et tente d’améliorer l’image.
« Je perds le contact, dit-il en s’affairant sur le clavier. Qu’est-ce qui se passe ? »
L’image d’Aniva disparaît complètement, et à la place apparaît l’image d’un visage que les Combattants ne connaissent que trop bien.
« Lotarh ! s’écrie Martin.
— Combattants de l’Arc-en-Ciel. Je sais que ce message vous atteindra d’une manière ou d’une autre. L’Internet peut faire des choses que ces misérables humains ne soupçonnent même pas ! Vous devez certainement déjà le savoir, mais si ce n’est pas le cas, sachez que j’ai enlevé toutes les victimes de Nitarh et de moi-même. Ne vous inquiétez pas, mon but n’est pas de les tuer, du moins pas pour le moment. Quant au Miroir de l’Ombre, il ne peut agir qu’une fois sur la même personne. Mais s’ils sont encore en bonne santé, cela risque de ne pas durer ! Je vous attend ici avant vingt heures ce soir, ou ils disparaîtront tous. Et cette fois, ce sera pour toujours.
— Monstre ! s’écrie Alex tandis que l’image disparaît et que celle d’Aniva revient.
— J’ai ses coordonnées, dit Niko en regardant l’écran devant son clavier.
— Il faut y aller ! s’exclame Angel. Il y a pas de temps à perdre !
— Attends Angel ! C’est sûrement un piège !
— Je sais bien, réplique-t-il avec les larmes aux yeux, mais qu’est-ce que tu veux qu’on fasse d’autre ?
— Pour une fois je suis d’accord avec Angel, dit Martin. On n’a pas le choix.
— Je suis d’accord, ajoute Clémence. On n’a pas assez d’infos pour faire un plan de toute façon. Allons-y et on avisera sur place. »
Aurélien et Alexandra acquiescent.
« Allez-y, concède la prêtresse Aniva. Mais faites attention à vous. Restez groupés.
— Alors on y va ! dit Angel. D’accord ? »
Tous acquiescent. Ils lèvent ensemble leurs amulettes et crient :
« Amulette Rouge…
— Amulette Verte…
— Amulette Bleue…
— Amulette Jaune…
— Amulette Arc-en-Ciel…
— … métamorphose ! »
Ils se transforment, et Niko leur dit :
« Vous êtes prêts ? Alors je vous transpose. »
Il appuie sur une touche, et ils disparaissent dans une bulle de lumière.
« Bonne chance, leur dit Aniva.
— Oh non !
— Qu’est-ce qui se passe Niko ?
— Quelque chose a pris le contrôle du faisceau pendant leur transposition, ils vont réapparaître séparés les uns des autres ! »

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